|  Chaudrier 
              remet en mémoire que Ronsard versifie son ascendance en rimant " 
              … où l'un de mes yeux fut si preux qu'aujourd'hui, une rue à 
              son los porte le nom de Luy … ".
 A l'entrée de la rue, une échauguette d'angle attire le regard 
              et si l'on dirige celui-ci vers le faite, il voit, sur un toit en 
              écaille trôner sur son séant un gentil petit roquet. C'est l'effigie 
              du chien appartenant au maire Pineau (1563) qui habitait ces lieux 
              et le bon peuple Rochelais n'appelait plus ce canton que canton 
              de Lève-Nez ! Plus loin, deux maisons à pignons sur rue, dont celle qui montre 
              encore son colombage, était une issue de la maison dite de Henri 
              II, rue des Augustins. En face, rue Aufredi, était le chevet de la première église Saint-Barthélémy 
              (1152) orientée est-sud. Et nous arrivons ainsi à la rue Fleuriau. A partir de là, les immeubles qui suivent étaient désignés assis 
              devant la place du Château. Nous y trouvons une série de porches 
              gothiques auxquels faisait suite l'Hôpital Saint-Etienne, créé en 
              1757, par Anne Forestier, et qui en 1790, devint un théâtre, puis 
              de nos jours un café de la Belle Epoque. Et la rue allait buter contre les murailles de la ville en prenant 
              le nom de rue des Puits-Doux. Il se trouvait là, trois puits plongeant 
              dans une nappe d'eau douce, ils seront plus tard reliés à la conduite 
              amenant les eaux de la Font pour alimenter les fontaines de la cité. Redescendons sous le Palais, où nous pourrons fredonner la chansonnette 
              entendue au début du siècle :Le promeneur, le baladeur, le citoyen qui se respecte, quand vient 
            le soir, le promenoir où tout joyeux il se délecte, etc... C'est le palais.  |